L'art aborigène se rencontre dans des objets de la vie. L'art est donc fondamentalement lié aux croyances et chaque groupe a son style, ses thèmes et ses matérieux particuliers.
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"Le chant de la terre" Cet instrument se fabrique à partir d’une section d’arbres évidée par les termites. On lui fait subir un nettoyage et le futur bec de l’instrument est recouvert de cire d’abeilles ou de résine. Sa longueur totale varie entre 1 mètre et 1 mètre 50, le diamètre du bec étant d’environ 3 centimètres, et celui de l’autre extrémité de 5. C’est le seul instrument à vent utilisé par les Aborigènes d’Australie. Il sert à accompagner les chants et les danses traditionnels. Cet instrument date, selon les sources, de 20 000 à 50 000 ans ce qui en fait l’un des plus anciens instruments de musique de l’humanité. |
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La fabrication du boomerang est un art très ancien, qui remonte
à une dizaine de milliers d’années. Cet objet a des fonctions multiples
: c’est une arme de lancer, de guerre comme de chasse, un outil pour creuser
la terre ou allumer du feu, un objet de cérémonie ou un instrument de musique.
Leur taille et leur forme varient selon leur fonction, mais ils peuvent
être classés dans l’une de ces categories : objets qui reviennent ou non,
objets de chasse ou de cérémonie. Le boomerang est élaboré à partir d’un
morceau de bois, et on veille à choisir une branche ou une racine ayant
un angle et un fil appropriés. Les spécimens qu’on trouve sur le marché
sont souvent finement sculptés, ou bien décorés à la peinture.
Pour en savoir plus sur le boomerang : http://www.boomerangpassion.com |
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Les clap sticks sont des instruments de percussion traditionnels chez les Aborigènes d’Australie, qui servent à accompagner les chants et danses de cérémonie; ils consistent d’une paire de bâtons taillés dans des bois divers, que l’on frappe l’un contre l’autre de façon rythmique. L’un de ces bâtons peut aussi être battu contre d’autres objets ou surfaces, comme le roc ou le tronc d’un arbre, pour étendre la gamme des sons. Ils sont principalement employés au cours de réunions et de danses d’agrément, et souvent les seuls instruments à accompagner les voix. Joués par les femmes comme par les hommes, des clap sticks authentiques sont en vente dans de nombreux endroits, sculptés ou peints de motifs traditionnels. |
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Le bullroarer a toujours été considéré comme un instrument de musique «secret» et s’emploie dans les cérémonies d’initiation dans la plupart des régions du pays, et au cours de rites de magie dans les îles au nord de Darwin, dans le Territoire du Nord. Il tire son nom du bourdonnement qu’il émet lorsqu’on le fait tourner dans les airs au bout de sa cordelette. Il se compose d’une longue lame de bois, décorée dans divers médiums traditionnels. On disait autrefois aux femmes et aux enfants que le bruit qu’il produisait était celui de la colère des esprits. |
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La peinture en pointillage, par définition, consiste à juxtaposer des «points» de couleur, et des images de plantes, d’animaux ou de phénomènes naturels sont ainsi créés. Cette technique, à base d’ocres et d’oxydes naturels, est l’une des formes d’art aborigène la plus connue. Le papier, ces dernières années, qui a des avantages certains pour l’artiste comme pour l’acheteur, a commencé à supplanter l’écorce. En effet, le prélèvement des panneaux d’écorce peut souvent tuer l’arbre, et le papier est toujours disponible, tandis que l’écorce ne peut être récoltée que pendant six mois de l’année. |
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Issue de la plus ancienne tradition picturale ininterrompue de l’histoire humaine, la peinture sur écorce a pour sujets, en général, la flore, la faune ou bien les phénomènes naturels ayant une importance dans la culture aborigène. Le support en est l’écorce de l’eucalyptus à écorce fibreuse de Darwin (eucalyptus tetrodonta). Pour la plupart, les artistes bâtissent leurs palettes personnelles à partir d’ocres et d’oxydes rouges, jaunes et blancs, et obtiennent des tons magnifiques de verts, de bleus et de mauves. On reconnaît ainsi chaque artiste à ses combinaisons particulières de couleurs. La peinture sur écorce se vend généralement à des prix abordables. |
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Le tissage aborigène, qui porte le nom de «buyu», se pratique depuis des milliers d’années et continue d’employer des motifs et des matériaux traditionnels. Parmi les objets traditionnels figurent les voiles de pirogues, les filets de pêche, les cordes, les nasses ( paniers allongés en filet), les sculptures textiles, les paniers de cérémonie et la décoration à base de plumes. Des articles contemporains comme les tapis et les paniers sont aussi disponibles dans de nombreux endroits. On peut trouver ces articles dans tout le territoire australien et les acquérir dans des magasins de souvenirs ou dans les grandes villes régionales. |
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En sculpture, il existe des objets tissés ainsi que des sujets taillés dans le bois. Le «gulu» est un bois tendre tiré du kapokier dans lequel on sculpte les représentations contemporaines des êtres responsables de la création. Les serpents, les oiseaux et divers animaux sont représentés, dans des styles symboliques comme réalistes. Ces sculptures magnifiques, qui continuent de jouer un rôle important dans les cérémonies chez les Aborigènes, sont maintenant en vente dans de nombreux endroits. |
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L’émeu, un oiseau indigène d’Australie qui ressemble à l’autruche, pond de gros œufs dont la coquille, vert foncé à l’extérieur, est blanche en profondeur. Ce matériau se prête à la réalisation de motifs sculptés traditionnels et contemporains. Ce support artistique de choix sort de l’ordinaire, et l’on sculpte ou peint sur ces œufs d’émeu des motifs aborigènes traditionnels qui remontent à plusieurs millénaires. Les œufs, d’une hauteur de 10 à 15 centimètres, sont généralement livrés sur un socle. |
Pour visiter un site exclusivement dédié à l'art aborigène, allez à http://www.artsdaustralie.com/